dimanche 1 avril 2012

FIA (Sábado)

Samedi, rebelote, direction la Sabana et le FIA !

 Nous voulions aller voir le film projeté en plein air, mais grâce à la rapidité avec laquelle me suis préparée, nous sommes arrivées 45 minutes en retard. Cela ne nous a pas démonté et nous avons regardé les 45 minutes restantes, mais je dois avouer que je n'ai pas tout compris. Le film était un peu étrange, mais j'aime bien les films étranges.

C'était un film vénézuélien, "Postales de Leningrado", qui se passe pendant la rébellion des années 60.




Ensuite, nous sommes allées nous balader entre les nombreux stands qui avaient poussés comme des champignons dans toute la Sabana. Artisanat, peinture,... Un artiste m'a particulièrement plu, mais je suis incapable de me souvenir de son nom et donc de vous faire partager ses peintures. A l'occasion, peut-être !

Pendant que nous nous promenions, la musique qui provenait de la scène principale formait un fond sonore particulièrement agréable et tout à fait approprié à ce que nous étions en train de regarder.

Une fois notre visite des stands terminée, nous avons donc décidé de nous rapprocher de la scène. C'était un groupe de Costaricains que je ne connaissais pas du tout qui jouait, Editus. Musique électronique mais avec beaucoup de "vrais" instruments, un violon qui prend aux tripes... Vraiment une excellente surprise, nous sommes restées scotchées là jusqu'à la fin du concert.

 (Les vidéos datent d'un concert de 2008 et d'un de 2011)




samedi 31 mars 2012

FIA (viernes)

Vendredi passé, retour au parc de la Sabana pour de nouvelles aventures au Festival Internacional de las Artes.

En début de soirée, nous somme allés voir le film projeté au cinéma en plein air. Je m'attendais à une installation semblable à celles que l'on trouve en Suisse, mais non, ici nous étions simplement assis sur une petite colline. Libre à nous de regarder le film assis, couchés, sur le côté... vraiment sympa (:

C'était un film d'animation mexicain sur la révolution de 1910, avec comme protagoniste un petit garçon qui recherche son grand frère.

Le film n'était pas excellent, mais sympathique à regarder. Je n'ai pu trouver la bande-annonce qu'en espagnol...



Ensuite, direction la scène principal où jouait le groupe Garífuna Collective, qui a pour but de préserver la culture et la langue garifuna, une communauté afro-descendante (ça se dit en français ?) de la côte caraïbe du Bélize, Honduras et Nicaragua.



Pour terminer, le concert très attendu de Sonámbulo Psicotropical, un des groupes les plus connus du Costa Rica. Personnellement, j'en avais déjà entendu parlé, mais je ne les avais jamais vu, ni ne savais vraiment quel genre de musique ils jouaient.
Je n'ai pas regretté d'être restée. Sonámbulo est un groupe fait pour jouer en live, et le publique était déchaîné. Je crois que je n'avais jamais assisté à un concert où il semble à ce point impossible de rester statique. Plusieurs personnes avec qui j'en ai discuté m'ont dit que c'était "l'ambiance sonámbulo", que tous les concerts étaient exceptionnels.



mardi 20 mars 2012

Temblorcito

Hier, alors que j'étais en train d'étudier geeker, alongée dans mon lit avec mon ordi sur les genoux, ledit lit s'est soudainement mis à bouger.

Ma première réaction a été de penser que ma mini-belle-soeur s'était cachée dans ma chambre et qu'elle me faisait une farce, mais j'ai vite réalisé que j'étais seule à la maison.

(Illumination)

Aaaaaaah, c'est donc ça un tremblement de terre !

Le Costa Rica est une zone où l'activité sismique est fréquente et le sol a souvent tremblé pendant que j'y étais, mais je ne l'avais jusqu'alors jamais senti...

Le tremblement de terre avait tout de même une magnitude de 4,5 sur l'échelle de Richter, mais l'épicentre était assez éloigné de San José. Heureusement, même dans la zone concernée, aucun dégât n'a été constaté.

Contrairement à une grande partie de la population, ça a illuminé m journée, depuis le temps que j'attendais un mini tremblement de terre que j'arrive à sentir !

dimanche 18 mars 2012

Que se calle, que se calle... 13 !

Depuis le début du mois de mars, San José est le théâtre du Festival Internacional de las Artes. Activités, concerts et spectacle au quatre coins de la ville !

Mais l'évènement que tout le monde attendait, c'est le concert gratuit de Calle 13, groupe famosísimo en Amérique Latine (ou plutôt hispanophone). Fan inconditionnelle des concerts en plein air, je ne pouvais évidemment pas manquer celui-là.

Comme nous n'avions pas cours le vendredi (ouh la tournure française), nous avons fait provision avec une amie de papaye, de carottes, de pain et de bananes, et nous nous sommes installées sur une couverture au parc de La Sabana vers 15h, soit six heures avant le début du concert.

Il y avait déjà pas mal de monde, et plus l'heure avançait, plus la pelouse autour de nous se remplissait. Vers 18h, ça commençait à devenir vraiment compliqué de sortir de la foule devenue compacte pour se rendre aux toilettes. Nous avons d'ailleurs bien cru que nous allions finir piétinées par ceux qui préféraient attendre debout et qui semblaient ne pas vouloir nous voir.

Mais tout ça en a valu la peine ! Le concert a duré deux bonnes heures, le groupe a fait preuve d'une énorme énergie et la public a suivi ! Nous avons dansé, sauté, crié, chanté... et failli mourir étouffés par les tonnes de poussière que levait la foule en sautant (ce qui nous donnait à chaque fois un répit, puisque tout le monde arrêtait un moment de sauter lorsque l'air devenait trop poussiéreux).

Le plus drôle a été la fin, lorsque la masse de plus de vingt mille personnes s'est déplacé en direction du centre ville, bloquant la circulation... L'avantage, c'est que nous avons même pu rentrer jusque chez nous à pied avec une telle foule dans les rues, ce qui nous a permis d'économiser le taxi :)

Bref, rien de tel que quelques images pour vous faire partager le moment.


Trois heures avant le concert, la foule était déjà dense, mais la motivation toujours au rendez-vous !

Nous avons même eu droit à des feux d'artifice pour nous faire patienter

Calle 13

En bonus, la chanson que je préfère... Si vous aviez vu l'émotion qu'elle a soulevée en live !




Vamos dibujando el camino !